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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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L'oxygène

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À l’instant où vous ouvrez ce billet vous êtes peut-être abattu, persécuté, désespéré, cerné par cette folie qui consiste à prétendre que vous devez expier je ne sais quelle faute pour que les autres puissent vivre, accéder à leurs droits au mépris des vôtres.

Si c’est le cas faites ceci : ouvrez les yeux, regardez autour de vous.

Quelque soit l’endroit où vous soyez il y a — là ou très près — une parcelle de la beauté du monde : un coin de ciel bleu, une perspective campagnarde, un océan, des montagnes, un morceau d’architecture, un visage, les possibilités sont illimitées.

Il se peut aussi que vous soyez justement en train de contempler une de ces merveilles en buvant un verre dans un restaurant d’altitude ou au bord d’un rivage tahitien.

Dans tous les cas vous ne verrez pas ce sans quoi tout ce que vous voyez n’existerait pas : l’oxygène.

Sans oxygène pas de vie, sans vie pas de beauté du monde.

L’oxygène est le support de la vie de son exception qui ne nous lasse pas et que les hommes toutes tendances confondues s’accordent à vouloir protéger, il est pourtant invisible.

Si maintenant, malgré les problèmes que vous rencontrez — ou justement parce que vous n’en rencontrez pas — vous avez de la tendresse, un intérêt marqué, pour l’humanité, dites-vous ceci : il n’est pas d’humanité possible sans économie.

Tout comme la nature disparaîtrait sans l’invisible oxygène l’humanité disparaîtrait sans l’invisible économie.

Le parallèle ne s’arrête pas là.

Face à ces deux éléments invisibles mais indispensables il est trois attitudes possibles :

            -1- l’indifférence, chacun prend et jette en fonction de ses envies, de ce qu’il considère être ses besoins, en ignorant  l’invisible.

            -2- L’injustice, chacun prive un autre pour prendre plus de cet invisible, selon un code ou des règles l’avantageant.

            -3- La raison, tout le monde profite et protège l’invisible, au prorata de sa position, en prenant soin d’en augmenter globalement la masse.

Personnellement, sensible à l’économie, j’affirme que tout acte économique bien pensé doit aboutir à un gain pour toutes les parties concernées, à une augmentation globale de l’élément invisible qu’est l’économie.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie serait secondaire, alors qu’elle est fondamentale.

Nous devons rejeter l’idée que l’économie est fatalement injuste, alors que sa base même est le respect de l’intérêt de chaque partie à son accomplissement.

Nous devons accepter l’idée que toute société humaine est économie.

Nous devons, chacun de nous, nous engager dans chaque acte de vie, donc d’économie, à faire en sorte qu’aucune des parties prenantes ne soit lésée.

Nous devons donc tout savoir et comprendre de l’existence de l’économie.

Savoir et comprendre que son usage et son respect ne passent pas par l’égalitarisme.

Pas plus qu’il n’est envisageable que chaque être vivant dispose et use de la même quantité d’oxygène il n’est envisageable que chaque être humain use et dispose de la même quantité d’économie.

L’essentiel est que globalement l’économie soit suffisante et en augmentation au prorata de l’augmentation de la masse humaine, et qu’à chaque augmentation chacun ait sa part.

Quand l’économie manque, ou paraît manquer, l’homme est aussi dépourvu que la nature en manque d’oxygène.

Les apprentis sorciers, qui ont la prétention soit de reléguer l’économie à l’arrière plan soit de la réduire en la régulant artificiellement, commettent un vrai crime contre l’humanité dont les conséquences sont parfaitement visibles partout où ils interviennent.

Egalitaristes et socialistes puissent-ils un jour entrevoir l’invisible économie et en comprendre les règles.

Ce serait un grand pas vers la paix, l’harmonie et la sérénité.

Bien cordialement.
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