Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

L'Avenir

Audience de l'article : 1530 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
C’est pour lui que nous vivons, c’est à lui que nous pensons. Mais lui, a-t-il besoin de nous ? Existe-t-il seulement ? Quel est notre pouvoir sur les forces qui le régissent ? L’idée que nous décidons de notre avenir ne résiste pas à l’analyse d’une vie ou de l’histoire.

Et pourtant, depuis des millénaires des charlatans font profession de prédire ou d’accompagner notre avenir, que ce soit à titre individuel ou à titre collectif.

Le fait que rien ne se soit jamais déroulé comme ils l’avaient prévu ne les décourage pas. Sitôt discrédités, ils renaissent. Nul progrès n’est à attendre à ce sujet.

Chaque jour amène son lot de délire prédictif.

La particularité partagée par nos prédicateurs est qu’ils ne prévoient rien du tout, se contentant depuis toujours de projeter le présent — voir un mélange hasardeux du passé et du présent — sur l’avenir, sans aucune capacité évidemment à y inclure les paramètres qui leurs sont inconnus, qui seront pourtant le plus souvent déterminants.

Ainsi la météo n’est qu’un relevé de situations présentes supposées se développer selon un rythme existant, toute surprise rend la prévision caduque. L’instabilité des paramètres limite les prévisions à quelques heures, voir un jour ou deux en période stable, on ne peut pas parler de prévision. Et pourtant, tous les jours on nous fait croire que nous sont annoncées les prévisions météorologiques….

Mais les champions, toutes catégories réunies, sont nos hommes politiques.

De mandataires chargés de la gestion de nos biens et actions collectives, ils sont devenus des prédicateurs acharnés. Ils ne font plus que ça, notamment en période électorale. Et ça marche…Puisque l’on ne vote plus que pour ça….

Ainsi naissent sous nos yeux les écologistes, la onzième plaie de l’humanité.

Les élections municipales ne déplacent plus les électeurs. Pourquoi se déplaceraient-ils ?

Les maires n’ont plus aucune prérogative, leurs compétences ont été dévolues aux agglomérations ou aux communautés de communes. Les conseils communautaires n’attirent aucun public, les délibérations y sont factices car toujours solutionnées par l’administration et les négociations lors de réunions à huis clos qui précèdent le conseil.

Les agglomérations sont aux communes ce que l’Europe est aux Etats, c’est-à-dire un machin derrière lequel se cachent les maires pris en défaut et qu’ils oublient de citer quand il leur amène un avantage.

Ce néant démocratique communal rend les campagnes électorales insipides. Comment promettre à vos électeurs un projet pour la commune quand vous savez, et eux aussi, qu’une fois élu vous ne serez pas le décideur ?

Les élections municipales sont donc devenues un théâtre où les acteurs ne se sentent pas responsables de leurs déclamations, qui ne peuvent pas avoir de suite.

Et voilà donc les écologistes, prédicateurs convaincus de la nouvelle religion.

Après avoir, au fil des siècles, divinisé le soleil, la lune, la mer, le feu, les rois, les curés, toutes choses… nous sommes sommés aujourd’hui de diviniser la terre et la nature, sous peine de mourir étouffés.

Cette terre et cette nature, à qui nous avons arraché, de haute lutte, le droit de vivre un peu mieux que prévu, nous rendraient comptables de ce progrès.

Nous devrions revenir à l’esclavage face à elles, oublier peut-être le jour où nous nous sommes dressés sur nos pattes arrière et revenir à la “quadripétude”.

Raisonnablement, nous devons trembler face à cette nouvelle religion

Non pas pour ce qu’elle dit, mais pour ce qu’elle va faire.

L’expérience nous a appris que les croyances se partagent facilement, qu’elles sont toujours hégémoniques et débouchent automatiquement sur l’obscurantisme.

Que la fin ne peut être que la haine de celui qui ne croit pas, jusqu’à son éradication.

L’alliance écologie et égalitarisme devrait avoir définitivement raison de notre société agonisante et nous expédier du statut de dominants à celui d’esclaves du monde.

Ceci n’est pas une prédiction, mais un simple constat.

Bien à vous.
Poster un commentaire