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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Capital et révolution culturelle

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En 1966, Mao Tsé-toung lance la révolution culturelle.

Il s’agit d’éradiquer le capital culturel de la Chine qu’il considère comme une entrave à la mise en place de la pensée unique du paradis communiste qu’il imagine.

Mao Tsé-toung entreprend alors un gigantesque lavage de cerveau collectif à travers lequel il pense asseoir son pouvoir et jeter les bases d’une organisation sociale nouvelle.

Il utilise les armes classiques : la propagande, la délation, l’enquête falsifiée, la justice d’exception, la fausse accusation, la sanction publique, l’exclusion sociale et l’enfermement, voire la mort, en un mot il installe la terreur.

Est-il sincère ? Pourquoi pas ? Fou assurément, mais aussi probablement sincère par rapport à cette folie. C’est bien là le drame.

La chine depuis des millénaires a capitalisé une culture très sophistiquée, dont Confucius est pour nous l’élément le plus connu.

Comme tout « capital », le capital culturel procède de façon naturelle par accumulation et transmission au cours des siècles.

En 1966, l’outil principal de l’accumulation et de la transmission du capital culturel est le livre. Logiquement, à l’occasion de cette campagne, tout livre autre que le petit livre rouge de Mao ou qui ne serait pas dans la ligne du parti, est interdit.

Ceux qui détiennent un tel livre sont passibles de peines lourdes. De très nombreux intellectuels chinois braveront l’interdit. Certains le paieront cher.

Heureusement, cette folie eut une fin avant la destruction culturelle générale du pays, que sa continuité aurait provoquée.

Aujourd’hui, les résistants chinois de l’époque ou leurs descendants, malgré les réhabilitations, ont encore, marquées au plus profond de leur esprit, les violences dont ils ont été l’objet pour avoir résisté et avoir tenté de préserver leur capital culturel personnel, qui était aussi celui de la Chine.

Nos bureaucrates, fonctionnaires et énarques, agissent de la même façon que Mao Tsé-toung.

Ils cherchent à mettre en œuvre une société économique paradisiaque, dans leurs rêves, dont évidemment ils auraient la maîtrise en gérant exclusivement et selon leurs souhaits le capital financier et sa répartition.

Tout comme Mao Tsé-toung rêvait de gérer le capital culturel au mépris des richesses culturelles individuelles, nos technocrates rêvent de contrôler le capital économique global au mépris des richesses économiques individuelles.

La folie de Mao Tsé-toung était de croire que le capital culturel pouvait être issu de directives politiques, alors qu’il est insaisissable et issu de millions de connexions libres,  dont les initiatives peuvent être publiques ou privées.

La folie de nos technocrates est de croire la même chose pour le capital économique alors qu’il n’est pas diffèrent, dans sa structure et sa répartition, du capital culturel. La somme du capital économique d’un pays est faite de la valeur de ses biens publics et de ses biens privés et des milliards de connexions libres entre ces biens.

La révolution économique qu’appellent de leurs vœux tous nos hommes politiques sans exception, nos fonctionnaires et nos technocrates, est aussi folle et irresponsable que l’était la révolution culturelle de Mao Tsé-toung.

Tous souhaitent détruire le capital privé pour bâtir sur ses ruines un capital collectif, soi-disant mieux réparti.

C’est pure folie qui ne peut qu’aboutir à la disparition totale du capital, privé évidemment mais aussi public. Donc à la ruine de l’économie.

C’était exactement le schéma de la gestion du capital culturel par Mao Tsé-toung, notre capital économique n’y survivra pas.

La terreur et tout son cortège de dérives sociologiques  que nous avons déjà vus à l’œuvre chez Mao : la propagande, la délation, l’enquête falsifiée, la justice d’exception, la fausse accusation, la sanction publique, l’exclusion sociale et l’enfermement, sont mis en place par Bercy, au service de cette barbarie.

Les français les plus courageux doivent résister.

Pour cela une seule solution : contourner le prédateur fou Bercy.

Résister par l’évasion ou l’optimisation au prédateur, protéger son capital économique personnel qui est évidemment une part du capital économique global de la France.

Sans capital culturel pas de culture, sans capital économique pas d’économie.

Aujourd’hui vilipendés par une propagande outrancière, demain les résistants, ceux qui auront caché et protégé leur capital, seront réhabilites. La France aura besoin d’eux et de leur capital.

Courage, résistez, cachez votre capital, vos économies. Ne vous laissez pas traiter de fraudeurs.

Cordialement. H. Dumas
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