Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

"C'est grave ce que vous faites...."

Audience de l'article : 1863 lectures
Nombre de commentaires : 2 réactions
Hier, Lundi 30 Septembre 2019, j’étais au TGI de Montpellier devant la chambre correctionnelle où j’avais fait citer François Flory, un des tortionnaires chargés — pour le compte des hommes de l’Etat — de mettre en œuvre la terreur fiscale, que nous connaissons tous.

Poursuivi par cet homme et son administration pour des sommes indues, entérinées par la justice administrative, que je sais formellement ne pas devoir, je l’ai donc fait citer pour concussion puisqu’il agit en recouvrement contre moi, me ruinant volontairement en toute connaissance de cause.

Il s’agissait de l’audience de consignation.

La consignation est une somme, en rapport avec vos revenus de partie civile accusatrice, que vous avez l’obligation de verser avant que le tribunal regarde votre affaire.

Cette somme est comprise entre 500€ et 700€ pour les agents du fisc qui me poursuivent, la plupart du temps en diffamation.

La présidente de la formation, est une personne qui n’hésite pas à sonner lors de son entrée en scène pour que tout le monde se lève à son arrivée. Entre parenthèses, ce cérémonial ridicule, alors que nous sommes tous là à égalité humaine pour rechercher la justice, me fait penser à ces coups de sonnettes impératifs des curés pédophiles de ma jeunesse qui nous agenouillaient à la messe devant la puissance de l’Eglise au lieu de nous ouvrir l’esprit à l’idée de Dieu, à la conscience de la vie et de la mort, de l’univers.

Je suis appelé à la barre en début d’audience, comme le veut la tradition pour la fixation des consignations.

Là, la présidente fait mine de découvrir le dossier et me dit : »C’est grave ce que vous faites… »

Je crois que cette phrase restera gravée dans ma tête jusqu’à la fin de mes jours.

« C’est grave ce que vous faites… » quand tout simplement je me tourne vers la justice de mon pays après avoir accepté pour ce faire vingt ans de lutte et fait la démonstration de la terreur fiscale érigée en système de pouvoir totalitaire par les hommes de l’Etat au détriment de tous les français.

Le tortionnaire Flory, qui a refusé la citation lors de sa présentation par l’huissier, qui ne connaît donc pas le motif des poursuites que j’ai engagées contre lui, est dans la salle, la Présidente est sous contrôle.

Totalement ignorante du dossier, de la réalité des faits qu’elle essaie vainement de résumer, elle me menace : « C’est grave ce que vous faites… »

J’ai l’impression d’être le cathare poursuivi par l’inquisiteur, le résistant accusé par l’occupant, le bouc émissaire du croyant.

Il faut que cette présidente croit à la légende de l’impôt redistributeur, à l’idée d’une caste fiscale au-dessus de tout soupçon, pour me dire  » c’est grave ce que vous faites… ».

Ou qu’elle soit complice, qu’elle trouve normal que certains puissent disposer de privilèges sur le dos du travail ou de la propriété des autres.

S’ensuit une conversation entre magistrats, dont je suis totalement exclu, pour m’informer que la consignation est fixée à 5.000€, tant « c’est grave ce que vous faites… »

Soudain, prise d’un éclair de lucidité, la présidente prend conscience que, ruiné par les tortionnaires contre lesquels je me bats, je n’ai pas de revenu, or la consignation doit tenir compte de mes revenus.

Elle souligne alors ma fringale de justice en m’insinuant procédurier et m’en colle définitivement pour 4.000€ de consignation.

J’ai fait appel.

Mais quand même, ce : « c’est grave ce que vous faites… » ? N’est-ce pas celui qui dit qui y est ?

Oui, « c’est grave ce qu’elle a fait… » : condamner ainsi à priori… sanctionner avant le procès.

Conclusion, la propagande fiscale a fait des ravages, il n’y a pas de retour possible, nous sommes au bout du bout, c’est la mort de l’économie, la misère pour tous, très vite probablement, l’intoxication est à son paroxysme.

Bien à vous. H. Dumas

PS :

Cette histoire est à mettre en perspective avec celle de la citation comparable, de la même hiérarchie fiscale mais à La Rochelle, où le tribunal s’est autoproclamé incompétent ….
Poster un commentaire

2 commentaires

  • Lien vers le commentaire hftrade mercredi, 02 octobre 2019 11:15 Posté par hftrade

    Courage a vous. J'admire votre combat et votre pugnacité contre le gang de pillards du bord de Seine.

    D'autre part je ne connais que tres mal la fiscalité francaise et cette usine a gaz ne m'interesse pas. Mais j'ai lu que ces salopards de Bercy allaient taxer les francais a travers le monde (commission parlementaire ou comment plumer les francais residents a l'etranger), l'etau se resserre pour les francais semble-t-il. la solution triviale de quitter l'enfer fiscal, bientot plus difficile ou tres difficile pour les petits francais ?

  • Lien vers le commentaire Ouap1 mardi, 01 octobre 2019 10:09 Posté par Ouap1

    Ce qu'il aurait fallu dire, mais bon c'est toujours façile de le dire cela après, c'est : " c'est grave ce que vous dites ! ".
    De toute façon, depuis le début c'est le pot de terre contre le pot de fer...
    Il y'a quelques années, après le décès de mon père, on avait trop payé de droit de succession car nous avions vendu l'appartement au dessous du prix évalué par la notaire. Donc, j'informe verbalement à la notaire mon intention de réclamer le trop payé et celle-ci me conseille tout simplement mot pour mot " de ne pas tenter le diable ".
    Après réflexion j'ai laissé tombé.