D'un autre côté, alors que l'Espagne ne pète pas le feu sur un plan économique (pour ne pas écrire qu'ils sont à la ramasse complet), tandis qu'en Italie, le ratio de 120% de dettes sur PIB ne dérange plus personne, nous pouvons voir les taux de ces deux pays redescendre à des niveaux corrects.

Franchement, prêter à 4,5% à l'Italie est juste une blague... sauf si vous avez confiance dans la toute puissance de la BCE qui fera ce qu'il faut pour que tout se passe bien...
La BCE a finalement réussi à rétablir la confiance par la force. Les oligarchies financières ont repris le contrôle de la situation. Circulez, il n'y a plus rien à voir pour l'instant...
La question qui finit par se poser, c'est : et si ce système perdurait ?
Je veux dire, les indices boursiers sont au plus haut en terme de valorisation. L'économie ne va pas bien. Il n'y a pas de reprise économique ou de croissance. C'est uniquement la monétisation de la FED qui tient ce pipo en l'état. Tout est fictif. Depuis des années maintenant. Plus personne n'y trouve rien à redire. Pourquoi ne pas alors se demander si des ratios de 150 ou 200% d'endettement sur PIB pour les Etats puissent s'installer progressivement dans le paysage sans provoquer de cataclysme ?
Dans pipoland, la nouvelle échelle de valeur n'a plus de lien avec la réalité ou ce qui avait lieu dans le passé...
Charles Dereeper