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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

La France ne passera pas sous les 3% de déficit en 2017

Audience de l'article : 1721 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
Ha oui, les promesses… remarquez, elles “n’engagent que ceux qui y croient”… le problème c’est que les croyants expliquent aux mécréants économiques comme moi que “évidemment qu’on va retourner sous les 3%”, “bien sûr que non il n’y a pas de problème de dette pour l’Etat français”…

Mais oui, tout va très bien. A tel point d’ailleurs que en toute discrétion “la Commission européenne reste sceptique sur la capacité de la France à ramener son déficit public sous la barre des 3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2017, tablant sur 3,2% après 3,4% cette année, selon ses prévisions économiques d’hiver publiées jeudi”.

Alors il faut quand même bien comprendre le truc maintenant que la France est globalement à 100% de dette sur PIB…

Si on a 100% de dettes/PIB et que l’année prochaine on fait un -3,2% de déficit alors le ratio dettes/PIB sera de 103,2 à la fin de l’année… mais à ces 103,2 il va falloir rajouter le coût de la dette… on va dire 2% en moyenne d’où un ratio de 105,2… voyez comme cela peut aller vite, tout en sachant que les taux sont historiquement bas (et c’est la raison pour laquelle ils ne peuvent pas remonter sinon en deux ans la France est insolvable). Donc ce n’est pas rassurant…

Mais alors pas du tout… mais nous le savions déjà.

Charles SANNAT

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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire titi jeudi, 11 février 2016 14:25 Posté par zetiti

    sauf erreur de ma part le déficit prend déjà en compte le service (ou "coût") de la dette, il n'y a donc pas lieu de le rajouter. En fait, la véritable accélération va surtout dépendre de notre capacité à avoir un budget primaire (avant service de la dette) excédentaire ou pas (pour l'instant c'est plutôt pas il me semble).