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Crise

Crise

La crise...

Un mot sur toutes les lèvres

La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...

Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...

Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.

Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)

Chacun voit le monde en fonction de sa situation.

Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.

Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.

Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.

Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !

Michael Pento : vers un krach bien pire que 2008, la fin de la monnaie et le chaos

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Après Egon von Greyerz, hier, qui nous disait tout ce que l’on devait savoir avant l’effondrement économique, aujourd’hui, Michael Pento, autre éminent économiste, nous explique pourquoi on s’achemine vers un vers un krach bien pire que 2008. Entre chaos généralisé et fin de la confiance envers la monnaie fiduciaire.

Michael pento

" L’incompétence de la Fed atteint des sommets vertigineux. Elle est en train de perdre le contrôle des marchés. Ce que je veux dire par là, c’est que le prix des actifs et les niveaux d’endettement ont tellement débordé que la Réserve fédérale ne pourra jamais normaliser les taux d’intérêt parce que l’économie est déjà trop fragile. 

L'économie mondiale est si faiblarde que si elle commençait à relever les taux d'intérêt, la courbe de rendement s’aplatirait, puis inverserait, coupant court aux financements, et les prix des actifs se crasheraient. Comme un remake de 2008 mais sous stéroïdes. Et la dette globale qui s’élève à 200 mille milliards de $ deviendrait insolvable. Voilà donc le constat et voilà ce que l’on a appris cette semaine de la Réserve fédérale. Ils sont coincés et tout le monde le sait. 

La propagande de la Fed a toujours existé. Evidemment, nous avons eu la conférence de presse de Janet Yellen après la décision de la Fed - encore une fois -, c’est juste de la pure propagande. A chaque fois, les questions sont toutes mises en scène. Pedro de Costa a dit quelque chose qu’il ne fallait pas et ils l’ont viré à coups de pieds du Wall Street Journal, n’est-ce pas ?  

Mais tout ça est devenu très louche, avant même cette annonce, parce que vous aviez la Banque mondiale, le FMI et the Economist, comme Art Cashin l’a fait remarquer, tous en train de hurler avec d'autres milliardaires qui sont impliqués dans cette machine de propagande. Non, non, non - vous ne voulez pas augmenter les taux. Voilà le problème. Ne le faites pas – c’est un prétexte pour eux. Depuis des années, la Fed avait dit qu’elle augmenterait les taux. Cela ne se produit jamais.  

C’est devenu si délétère qu'ils ont eu besoin d’engager une armée de gens afin de se livrer à de la propagande en avance pour la Fed. Donc, nous le savions tous qu’il n’y aurait pas de relèvement des taux. Mais c’est devenu une ridicule mascarade. Nous ne pouvons même pas augmenter les taux d'intérêt de 0,25% ? Voilà où nous en sommes.

Je l'ai dit dans ma déclaration initiale - que s’ils augmentaient leurs taux de 0,25%, alors ils auraient du expliquer que ce n’était qu’une intervention ponctuelle. Mais cela ne pouvait pas être épisodique car le taux d'inflation serait entré dans une spirale incontrôlable et que les prix des actifs auraient traversé le plafond pour voler dans la stratosphère...

J’espère que quelqu'un du Federal Open Market Committee (FOMC) nous écoute. L'inflation arrive quand le marché perd confiance dans le pouvoir d'achat d'une monnaie par dilution. Voilà d’où vient l'inflation. La Fed fournit des excuses pour expliquer pourquoi ils doivent constamment monétiser la dette publique. C'est la vérité. Nous vivons dans un monde d’handicapés de la dette.

Nous nous projetons dans un monde où nous avons zéro taux d'intérêt sur une période prolongée avec peut-être un peu plus de QE pour chapoter le tout. A quoi cela va-t-il ressembler ?

Je crois que la décision du FOMC cette semaine va écraser le dollar à court terme. La dernière fois que j’étais sur CNBC, avant que je sois banni il y a plus d'un an, j’ai dit qu’il ne pouvait y avoir une campagne de hausse des taux unilatérale.

Maintenant, nous savons que la Banque centrale européenne, la Banque du Japon et la Banque populaire de Chine sont toutes en mode QE intégral. Cela signifie que le dollar va se joindre au derby de l'avilissement de la monnaie et probablement même prendre les devants. Je m’attends donc à un dollar qui poursuit sa tendance baissière séculaire. Comme nous l'avions remarqué plus tard au cours de la semaine qui a suivi l’annonce de la décision, je m’attends à ce que les métaux précieux prennent une nouvelle fois la tête et continuent dans leur marché haussier.

A quoi doit-on s’attendre pour le reste de l'année ?

Je crois que nous sommes témoins de la fin de la crédibilité de la banque centrale et de la fin de la confiance envers la monnaie fiduciaire. Voilà ce que je crois vraiment et je pense que cela est en train de se produire en ce moment. Une petite ploutocratie ne peut pas contrôler chaque prix dans l'économie pendant très longtemps sans que cela n’aboutisse à la fin au chaos complet. C’est ce que nous voyons arriver maintenant. "

Pour écouter l’interview de Michael Pento :

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