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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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Les données sur la consommation électrique et le fret ferroviaire signalent une restructuration économique

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En novlangue économique une récession ça se dit « une restructuration économique »… et les Chinois qui trichent leurs statistiques économiques comme des arracheurs de dents et au même titre que les Européens ou les Américains qui ne comptent plus rien de moins que 94 millions d’Américains dans la population active (ce qui fait un sacré trou dans la raquette), ont été vexé de voir que certains esprits libres et curieux tentaient de voir au-delà des communiqués officiels en utilisant une arme redoutable.

Oui cette arme redoutable, dont est doté presque tout être humain (sauf peut-être notre grand inaugurateur du palais) est située dans un cavité osseuse logée entre les deux oreilles. Son nom scientifique est « cerveau »… à ne pas confondre avec les écervelés du cervelet ce qui concerne les politiques et autres analystes.

Bref, quand on cherche on trouve.

Les Chinois nous expliquent donc que quand le Fret de la SNCF local baisse et que la consommation électrique s’effondre… c’est que tout va pour le mieux… c’est une simple « restructuration économique ».

J’me marre bien aujourd’hui…

Charles SANNAT



BEIJING, 8 octobre (Xinhua) — Le ralentissement de la consommation d’électricité et la baisse du volume du fret ferroviaire sont davantage les signes d’une restructuration économique que ceux d’un affaiblissement industriel, a déclaré jeudi Wang Baoan, directeur du Bureau d’Etat des statistiques (BES).

La consommation d’électricité et le fret ferroviaire sont deux indicateurs importants pour analyser l’économie chinoise. Les données moroses de cette année ont suscité des inquiétudes concernant l’élan de croissance dans l’ensemble de l’économie.

Wang Baoan rejette ces préoccupations dans un article publié dans le Quotidien du Peuple, expliquant que les deux indicateurs montrent que le secteur des services est plus fort et que le mode de croissance est plus efficace et respectueux de l’environnement.

Au cours des huit premiers mois, la consommation d’électricité n’a augmenté que de 1% en glissement annuel, contre 4% il y a un an.

M. Wang attribue ce ralentissement à l’émergence du secteur tertiaire, lequel se caractérise par une utilisation plus efficace de l’électricité.

« La Chine promeut actuellement une économie tirée par le secteur des services, à la place des moteurs traditionnels tels que la fabrication », explique M. Wang. « La consommation électrique du secteur des services par unité de production ne représente que 20% de celle du secteur secondaire ».

Par ailleurs, le ralentissement de la consommation d’électricité est également le fruit de l’amélioration de la structure de la consommation énergétique, des mesures du gouvernement pour réduire les émissions et moderniser les technologies et des efforts visant à rendre plus propres les industries énergivores, a ajouté M. Wang.

L’autre indicateur, à savoir le volume du fret ferroviaire, a quant à lui chuté de 10,9% sur les huit premiers mois.

Cependant, M. Wang note que ce recul ne représente pas de sombres perspectives pour l’économie, indiquant qu’il est essentiellement le résultat d’une baisse dans les secteurs du charbon et de l’acier, qui représentent la majeure partie du fret ferroviaire, alors que la Chine accroît son utilisation d’énergies propres.

Il conclut que ces deux indices doivent être interprétés de manière différente, à l’heure où l’économie entre dans une période de « nouvelle normalité » caractérisée par une croissance ralentie mais de meilleure qualité.
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