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Cours de l or

Cours de l or

Toute l'actu sur les cours de l'or.

L'or est fondamental pour ceux qui possèdent un patrimoine financier et immobilier.

Le système monétaire mondial est totalement manipulé. La moindre perte de contrôle peut engendrer une énorme cata. L'or est l'une des seules alternatives pour LA PROTECTION et la CONSERVATION d'un certain pouvoir d'achat.

Comme tous les marchés, il faut en acheter au moment où personne n'en veut, en plein marché baissier. La majorité a fait l'inverse entre 2010 et 2013. Les matières premières sont les marchés les plus cycliques qui existent. Il est impératif de consulter les graphiques des cours de l'or sur plusieurs décennies pour comprendre où nous en sommes dans les cycles.

Objectifeco va tenter de vous accompagner dans cette démarche.

2 000 pièces d'or vieilles de 1 000 ans découvertes en Israël

Audience de l'article : 2505 lectures
Le plus important trésor de pièces d’or jamais découvert en Israël a été révélé, l’hiver dernier, par l’Israël Antiquities Auhority (IAA).

La précieuse trouvaille a été mise au jour, sur le fond marin, à quelques encablures du port antique de Césarée, par un groupe de plongeurs amateurs. Le trésor, probablement exposée lors des tempêtes hivernales, n’a pas tout de suite tapé dans l’œil des plongeurs.

1000 years coins israel
Après un millénaire sous l'eau, 2 000 pièces d'or ont été découvertes par un groupe de plongeurs amateurs.

« Au départ, ils pensaient qu'ils avaient repéré une pièce de monnaie provenant d’un jeu pour enfant. C’est seulement après qu'ils ont compris que l’objet était authentique. Dès lors, ils se sont mis à collecter plusieurs pièces de monnaie et sont rapidement retournés sur la côte, afin d'informer le directeur du club de plongée. Ce dernier a prévenu les autorités compétentes », explique l’agence gouvernementale en charge des antiquités.

Des pièces de l’époque Fatimide

Equipés de détecteurs de métaux, les plongeurs amateurs ont conduit les archéologues sous-marins sur les lieux de leur découverte. Rapidement, les plongeurs-archéologues de l’IAA ont remonté près de 2 000 pièces de monnaie, qui attendaient sur le fond depuis 1 000 ans, en face du port datant de l’Antiquité romaine. Les pièces d’or, elles, remontent à la période Fatimide, c’est-à-dire au XIe siècle. Les monnaies, de poids et de dimensions variables, affichent différentes valeurs nominales : des pièces de un dinar, d’un demi-dinar et d’un quart de dinar.

Pour les archéologues, c’est un avant tout un fabuleux témoignage des activités économiques qui se déroulaient, il y a 1 000 ans, en Méditerranée orientale. « La plus ancienne pièce est un quart de dinar, frappée à Palerme, en Sicile, dans la seconde moitié du IXe siècle de notre ère », a déclaré l'IAA.

Bateau de commerce ou navire du Trésor central ?

La plupart des monnaies étaient en circulation sous le califat Fatimide, la dynastie musulmane qui a gouverné, de 909 à 1171, un vaste empire s’étendant de l'Afrique du nord au Moyen-Orient. Les pièces sont également restées en circulation après l’époque des Croisades, en particulier dans les villes portuaires.

Selon Kobi Sharvit, directeur de l'unité d'archéologie maritime de l'IAA, un navire appartenant au Trésor du gouvernement central en Egypte, était probablement en route avec les recettes des taxes au moment de son naufrage. « Peut-être que ce trésor de pièces était-il destiné à payer les salaires de la garnison militaire fatimide, en poste à Césarée ? », précise-t-il.

Une autre théorie avancée est que le trésor faisait parti de la cargaison d’un important navire marchand, qui commerçait avec les villes côtières de Méditerranée, avant de couler dans le port de Césarée.

Quoi qu’il en soit, les précieuses pièces sont dispensées de restauration. Elles sont parfaitement préservées malgré leur pause prolongée, d’un millénaire, sur le fond marin.

« L’or est un métal noble qui n’est pas altéré par l'air ou par l'eau », souligne Robert Cole, numismate expert auprès de l’IAA.

Plusieurs pièces étaient tordues ou marquées par des traces de dents, preuve qu'elles ont été « physiquement » inspectées par leurs propriétaires ou des marchands.

 « Certaines pièces montrent des signes d'usure et d’abrasion dues à leur utilisation, tandis que d'autres, flambant neuves, semblent tout droit sorties de l’atelier de frappe », poursuit-il.

Des campagnes de fouilles doivent être programmées pour permettre de répondre aux nombreuses questions soulevées par cette découverte.

Source : Israël Antiquities Auhority (IAA), http://www.antiquities.org.il/article_eng.aspx?sec_id=25&subj_id=240&hist=1
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